Résultats des demis-finales retour

Facile vainqueur de Parme, le CSKA Moscou est devenu jeudi le premier club russe depuis plus de trente ans à se qualifier pour une finale européenne. Un exploit que le club de Roman Abramovitch doit surtout à Carvalho, auteur d’un doublé et d’une passe décisive.

Eliminé mardi de la Ligue des Champions au stade des demi-finales, Roman Abramovitch s’est rapidement consolé. Cette récompense ce sont les joueurs du CSKA eux-mêmes qui l’ont offerte à leur président mécène en se qualifiant pour la finale de la Coupe de l’UEFA aux dépens de Parme. Tenus en échec à l’aller sur la pelouse parmesane (0-0), les Moscovites n’ont fait aucun cadeau jeudi aux Italiens. Comme le PSG, il y a quelques mois de cela, Parme, corrigé, a fait les frais du collectif parfaitement huilé du CSKA.

C’est plus qu’un simple billet pour une finale de Coupe d’Europe qu’a obtenu le club de l’armée de Moscou. Avec cette qualification plutôt aisée sur l’ensemble des deux matchs, le CSKA devient le premier club russe depuis plus de trente ans à goûter de nouveau à la saveur d’une finale européenne. Avant le coup d’envoi donné en fin d’après-midi au Stade du Lokomotiv, il fallait remonter au 24 mai 1972 et à la présence du Dynamo Moscou face aux Glasgow Rangers pour retrouver trace d’une équipe russe à ce niveau de l’épreuve.

Contrairement aux tours précédents qui avaient surtout vu les Vagner Love, Jirkov ou Odiah se mettre en valeur, le héros du jour se nomme cette fois Daniel Carvalho. En grande forme, le meneur de jeu brésilien de la formation de Valeri Gassaev a plané sur cette partie dominée par Moscou. Auteur de deux buts et d’une passe décisive pour V.Berezoutski, Carvalho a fait chuter à lui tout seul une bien jeune et fébrile équipe de Parme malgré l’entrée en jeu de Gilardino en début de seconde période. A Lisbonne, le 18 mai prochain, le CSKA aura une nouvelle fois bien besoin du talent de son Brésilien pour écrire une nouvelle page de l’histoire du club. Lui qui n’avait jamais dépassé les quarts d’aucune compétition européenne.

Voici l'homme du match Carvalho :



Comme l’AS Rome en 1984, le Sporting Portugal disputera une finale de Coupe d’Europe dans sa ville. Au bord de la rupture face à une superbe équipe d’Alkmaar, les Portugais ont trouvé la force de marquer le but synonyme de finale en toute fin de prolongation.


Disputer une finale de Coupe d’Europe dans sa propre ville. Jusqu’à maintenant, seule l’AS Rome avait eu droit à ce privilège unique dans l’histoire des compétitions européennes. Jeudi soir, les Romains, battus en 1984 par Liverpool dans leur Stadio Olimpico en finale de la C1, ont été rejoints par le Sporting Portugal. Grâce à un but plus que précieux inscrit en toute fin de prolongation par Miguel Garcia, les Portugais sont parvenus à arracher un billet qui paraissait pourtant compromis à de nombreux moments de la partie. Et c’est à Lisbonne, sur ses terres, que le Sporting disputera le trophée au CSKA Moscou le 18 mai prochain.

Face à la pression de cette surprenante équipe néerlandaise, les Portugais avaient pourtant débuté très mal la rencontre avec une tête à bout portant de Perez qui fusillait Ricardo (7eme). Quelques minutes plus tard, Perez était tout près de mettre KO le Sporting, mais c’est finalement Liedson, dans le temps additionnel de la première période, qui remettait tout le monde à égalité (45eme+3). Après la pause, les hommes de Peseiro donnaient l’impression de pouvoir conserver ce résultat nul jusqu’au bout. Pourtant, sur un face à face avec le gardien manqué par Elkhattabi, Huyssegems, à peine entré en jeu, poussait le ballon dans le but vide (80eme).

Un but de l’espoir venu sur le tard qui redonnait plein d’entrain à l’AZA. Après plusieurs actions dangereuses, le longiligne défenseur Jaliens, monté sur un corner, inscrivait le troisième but d’Alkmaar sur une magnifique reprise en pivot (109eme). Sur son banc, Adriaanse se projetait déjà vers la finale. Usé par cette fin de match au rythme toujours aussi endiablé, le Sporting baissait les bras un court laps de temps avant de tout donner sur la fin. Au bout du suspense, Miguel Garcia, sorti de nulle part sous la pluie de l’Alkmaarderhout, jaillissait pour profiter d’un léger moment de déconcentration de la défense néerlandaise (122eme). Le pire moment pour cette vaillante et enthousiasmante formation d’Alkmaar qui tombe les armes à la main.

Voici un des grands artisans de la victoire du Sporting Ricardo :

signorino a écrit:

Pourquoi tu dit que c'est un boulet??
il a raison de poster ce message, il est interressant.
C'est toi le boulet

nno mais je ne savez pas que sa vouler dire sa boulet !